Affichage des articles dont le libellé est Romans post apocalyptiques. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Romans post apocalyptiques. Afficher tous les articles

jeudi 20 janvier 2022

VERS LA LUMIÈRE I VERS LES TÉNÈBRES





Vers la lumière et Vers les ténèbres sont deux romans d'Andreï Dyakov.

Ils s'inscrivent tous les deux dans l'univers de Metro 2033.

Quelques infos pour mieux comprendre :
En 2007, Dmitry Glukhovski sort le roman Metro 2033. Metro 2034 sortira en 2009, et Metro 2035 en 2015.

Le projet de Dmitry Glukhovski est de créer un univers post-apocalyptique aux multiples ramifications. Metro 2033 sort un peu à la fois sur un forum dédié. Régulièrement, les lecteurs peuvent suivre l'avancée de l'histoire, et à l'aide de critiques constructives aider l'auteur à rendre son univers plaisant et cohérent. Une fois que la majorité et l'auteur sont en phase, le livre est édité. Afin d'aller plus loin, Dmitri Glukhovski autorise de jeunes auteurs à utiliser son univers afin de créer leurs romans.

Andreï Dyakov se lance, et transpose la trame de Metro 2033, la survie dans le métro moscovite, au métro de Saint-Petersbourg.

Vers la lumière
Taran est un stalker qui se hasarde régulièrement en dehors du métro afin de remplir certaines missions diverses et variées moyennant rétribution. Au retour d'une de celles-ci, Taran se voit proposer un contrat par l'Alliance Littorale : guider un groupe de stalkers depuis le métro de Saint-Petersbourg jusqu'à l'île de Kotline, sur laquelle des signaux lumineux auraient été aperçus. Taran emmène avec lui Gleb, un adolescent qu'il a pris sous son aile… Le trajet ne sera pas simple, et ce que les stalkers découvriront sur l'île de Kotline pourrait bien leur réserver des surprises…

Vers les ténèbres

2033. Golfe de Finlande. Alors qu'ils quittent leur île pour une mission de ravitaillement, les membres d'équipage du Babel assistent à la destruction atomique de leur havre de paix, l'île Moshchny. Barricadés dans une station inoccupée du métro de Saint Petersbourg, les survivant lancent un ultimatum aux stations du métropolitain : ils ont une semaine pour leur livrer les responsables de la destruction de l'île Moshchny, ou un gaz mortel sera libéré dans l'ensemble du réseau. Le Conseil du métro décide de confier l'enquête à Taran, un stalker à la réputation sans tâche. Le compte à rebours pour la survie est lancé…



En lisant les ouvrages d'Andreï Dyakov et de Dmitry Glukhovski, je m'aperçois qu'il existe un "style russe" très marqué dans la littérature post-apocalyptique. Il y a une sorte d'esthétisme soviétique. Les descriptions sont précises, l'ambiance est glauque à souhait, mais il transparaît une espèce d'espoir malgré tout. Pas l'espoir irraisonné d'un retour à une vie normale, qui n'est malheureusement pas possible, mais l'espoir de la mise en place d'une vie dans laquelle il est possible de retrouver un semblant de paix et de fraternité. Dans ces deux ouvrages, l'espoir transparaît à travers Gleb, qui, de par son jeune âge se met à espérer qu'il reste encore des endroits « propres », des façons de vivre plus tranquilles, même si, le temps passant, il commence à ressembler de plus en plus à Taran dans sa façon de gérer les problèmes…